Le contexte

Notre civilisation a fondé son développement ainsi que son organisation sur les machines. Leur multiplication été rendue possible par l’accès aisé à des énergies peu chères, les énergies fossiles. Ces énergies concourent aux productions agricoles, à l’extraction des matières premières, à leur transformation, à la production en masse, au stockage, au transport, au calcul, aux communications...

Décarbonation, instabilité des relations internationales, épuisement des ressources, bifurcation écologique : l’heure est à la remise en question de l’accès aisé aux énergies.

La réduction des consommations d’énergie et d’eau est au cœur des préoccupations des industries depuis de nombreuses années. Des efforts conséquents ont déjà été faits de toutes parts. Ils ne sont plus suffisants pour contrebalancer les difficultés d’accès en cours et à venir. La sobriété énergétique devient donnée structurante des stratégies industrielles. L’énergie la plus durable est celle que l’on ne consomme pas, il faut repenser ses dépendances et être plus créatif et ambitieux que jamais.

Les enjeux

• Mesurer et analyser plus finement encore ses consommations d’énergie
• Mettre en œuvre des principes d’éco-conception détaillée visant à réduire le « coût énergétique » de chaque sous-ensemble.
• Remettre en question les procédés industriels énergivores et rechercher des alternatives ou des procédés acceptant du multi-énergies
• Valoriser les gisements délaissés tels que la chaleur fatale
• Développer des stratégies intra-sites et territoriales de production / consommation d’énergie (colocalisation, partage d’infrastructures...)
• Repenser les mouvements de matières, de composants et des produits finis sur la planète.

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